Élever un enfant est un art qui nécessite du temps, de la réflexion et de la maîtrise.

Rosalie est une jeune femme de 31 ans, épanouie dans sa vie auprès de son mari et de son petit garçon. Etre jeunes parents n’est pas un métier facile, cependant ils se sont instruits en lisant livres et revues, ils ont bien échangé avec d’autres jeunes parents et des professionnels… Ils se sont rappelé leur propre enfance, enfin ils ont transposé tous les conseils et ils les ont adaptés à leur nouvelle réalité. Leur petit garçon a 14 mois, il s’appelle Louis, et il vient de passer une étape de sa vie très importante (de la naissance à la marche). Entièrement dépendant de ses parents jusqu’à ses premiers pas. Aujourd’hui, il marche tout seul et c’est le roi des explorateurs !

Qu’ont–ils fait la première année de vie de leur tout-petit pour développer le mieux possible ses possibilités, ses apprentissages et la joie de vivre ?

Ils ont observé leur bébé et ont appris à reconnaître à quels moments ses besoins fondamentaux étaient satisfaits. C’est en effet le meilleur moyen de lui permettre un très bon épanouissement.

  • Besoin d’être nourri, Rosalie a allaité le bébé pendant 6 mois, d’autres mamans allaitent moins longtemps ou plus, ou encore passent directement au biberon. Il appartient aux parents de faire le choix. Si vous lui donnez le biberon n’hésitez pas à le caresser parce qu’il a besoin d’autant de contacts que s’il était nourri au sein.
  • Besoin de chaleur, les parents sont attentifs à tous moments, le bébé doit rester bien au chaud et ne pas attraper froid à la maison comme pendant les sorties.
  • Besoin de sommeil et lorsque bébé dort l’appartement ou la maison peut continuer à vivre normalement. Ce n’est pas bien sûr le meilleur moment pour Rosalie de passer l’aspirateur ou au papa Jean de faire marcher le marteau-piqueur. A l’inverse si vous supprimez tout bruit, bébé s’y habituerait et plus tard ne pourrait s’endormir que dans le silence complet.
  • Besoin de changer les couches régulièrement sans compliquer les choses en le faisant trop souvent et sans stress dans la mesure du possible. Parlez à votre bébé, mettez lui un petit jouet coloré entre les mains..

Simultanément, maman-papa se sont questionnés sur les premiers besoins affectifs de leur petit garçon.

Rosalie et Jean ont vite mesuré l’importance et les bienfaits des conditions de vie pour leur petit Louis.

  • Il a besoin du contact physique, et comme tout parent aimant, Rosalie et Jean prennent bébé dans leurs bras, le bercent, font des petits bisous sans compter, dansent, lui chantent des comptines, lui parlent, lui lisent des tas de choses, le caressent et le petit garçon est bien content parce que c’est comme cela qu’ il sait qu’il est aimé.
  • Louis ressent que ses parents prennent vraiment soin de lui et font tout pour satisfaire à ses besoins, il ne pleure plus parce qu’il se sent rassuré et c’est en toute confiance qu’il s’éveille dans son environnement agréable à vivre. Il lui arrive bien sûr, comme tout enfant de pleurer, pour une douleur par exemple. Sans la parole, il veut leur dire à sa manière combien il a mal, et là, aucun problème, Rosalie, Jean et même leurs chers voisins, mesurent la toute grande puissance des cordes vocales d’un bébé ! Les parents vérifient si tous les besoins primaires sont satisfaits et si c’est le cas, ils comprennent que l’enfant n’est pas bien, (les premières dents sont un exemple).
  • Il reste important que les parents soient vrais devant l’enfant, les aléas de la vie font que rester toujours sereins n’est pas si facile et s’exprimer avec sincérité est mieux. Il ne s’agit pas des scènes de ménage bien entendu !
  • Les premières rencontres avec d’autres personnes que papa maman sont très importantes parce que pour le petit ce sont de nouvelles expériences qui auraient une influence sur les autres rencontres durant sa vie.

Chaque jour, les jeunes parents ont favorisé le développement intellectuel du petit Louis.

  • En lui permettant d’avoir confiance, en satisfaisant ses besoins fondamentaux comme vu plus haut.
  • En lui apprenant beaucoup et d’une façon ludique, avec des encouragements et des bravos, le petit Louis acquière peu à peu une image mentale de lui-même positive.
  • En lui démontrant quotidiennement qu’il est aimé parce que l’affectif compte toujours.
  • En parlant beaucoup au bébé, en chantant et en lui expliquant les choses, parce qu’il faut savoir qu’un petit apprend dès le début de sa vie et que ses parents sont les personnes les plus influentes pour lui. Le bébé ne comprend pas encore le sens des mots, mais le son de la voix qu’il entend lui communique une stimulation sensorielle et intellectuelle.
  • En choisissant des jouets qui stimulent ses sens (la vue, l’ouïe, l’odorat..). Des objets sans danger c’est à dire suffisamment gros, colorés, légers, faciles à manipuler, comme des boîtes ou des bouteilles cartonnées… Encourager l’expérimentation, c’est par exemple lui mettre ces objets variés à disposition et accepter qu’il les palpe, ou les porte à sa bouche etc…
  • En aménageant des espaces adaptés à petit Louis au cœur de la maison. Des lieux pas forcément grands, d’où il peut voir sa maman , son papa ou les deux à la fois, ce qui le rassure beaucoup. Des espaces, que les jeunes parents ont sécurisés pour lui permettre de jouer aussi tout seul. Comme Louis, les jeunes enfants ont besoin de vivre dans des lieux qui éveillent leur curiosité, qui leur plaisent et où ils sont en relation soit avec les jouets, soit avec les visages connus (autres enfants, famille ou amis) .

Le jeu et l'enfant

D’une manière plus générale, ce mode d’éducation favorise l’évolution du développement intellectuel du jeune enfant. Le Docteur Piaget a écrit : “En apportant les stimulations appropriées, vous aider l’univers de l’enfant à se préciser”. Le petit louis, comme tous les bébés, ne savait pas les premières semaines de sa vie ce qui était lui et ce qui ne n’était pas lui. C’est en découvrant peu à peu le monde qui l’entoure, qu’il apprend que son corps est distinct des objets, que ces mains qu’il voit bouger devant lui, ce sont les siennes, que ces petits pieds avec des orteils qui bougent, c’est lui.

Vous avez dit quiétude et sérénité ?

Je connais en ville comme à la campagne des parents qui savent apporter à leurs enfants quiétude et sérénité. Dans ce monde actuel assez stressant, où tout doit aller très vite, ils ont su créer un environnement grand ou petit, vecteur de chaleur humaine, qui préserve leur(s) enfant(s) parce qu’il y fait bon vivre. C’est ainsi que leurs jeunes enfants en confiance resteront plus optimistes en grandissant. Bravo à ces parents parce que comme noté en haut de cet article : Etre jeunes parents n’est pas un métier facile !

Les bulles