Petit Louis fait ses premiers pas, ses parents pensent à sa sécurité !

Mamie et Papy de la montagne sont arrivés hier chez Rosalie et Jean parce que petit Louis fait ses premiers pas, et ils veulent vivre ce nouvel événement. Ils habitent à Argelès dans les Pyrénées . Tous les deux à la retraite, ils adorent voyager et aussi prendre la voiture pour aller chez leur 3 enfants : Julie, Karine et Jean.

– Ce weekend, nous allons penser à la sécurité du petit, annonce Jean, parce qu’avec la marche, il est tenté d’aller découvrir activement tout ce qui est autour de lui. Nous ne souhaitons pas passer tout notre temps à lui dire « non, ne touche pas !»– C’est très bien, répondent ensemble les parents de Jean, heureux de pouvoir apporter leur contribution. Papy ajoute :

– « Dans une maison, il existe tant de dangers potentiels pour un jeune enfant ! De notre temps, nous avions des petits parcs, cela rassurait les parents parce que l’enfant y jouait en toute sécurité. Jean, nous pourrions mettre des barrières au niveau des escaliers et de son coin jeux. Au moins, il serait hors de danger dans ces espaces-là.

– Rosalie explique : « Jean et moi-même n’avons pas trop envie de limiter Petit Louis à la salle de jeux pour sa sécurité, mais plutôt d’aménager notre maison sans danger pour lui. De plus, nous aimerions garder des espaces pour les grandes personnes aussi, comme le salon, ou la pièce cinéma. Petit Louis devra apprendre à ne pas toucher à certaines choses malgré tout, et nous, à ne pas laisser traîner nos affaires ! Un bon compromis en somme ! Si l’on pouvait éviter « le trop d’interdictions », ce serait mieux, notre petit pourrait poursuivre son exploration des lieux plus sereinement.

– Oui Rosalie, continue Jean, ce serait dommage de refréner notre petit explorateur qui prend de plus en plus confiance en lui. Il s’adresse à ses parents :

– « Rosalie me lisait un article l’autre jour, qui explique que les petits ont tous ce même besoin de découvrir ce qui est autour d’eux, qu’ils sont très sensibles à nos comportements qui les influencent beaucoup au cours de leurs premières années. Par exemple, en râlant tout le temps sur ton jeune enfant parce qu’il est “touche à tout”, tu peux lui faire perdre confiance en lui-même. Trop souvent réprimandé, il pourrait se mettre à douter. Dans sa petite tête d’enfant il se dirait : « Si je touche à ça, je vais me faire gronder”. Alors, il ne touche plus, et son envie d’apprendre diminue peu à peu. C’est ainsi que nous, les parents, nous pouvons le décourager de son envie d’exploration, de son désir d’apprendre. En même temps nous ne pouvons pas tout lui laisser faire. Petit Louis est encore un bébé, il ne mesure pas le danger, il ne fait pas la différence entre ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas. Nous allons essayer de trouver un juste milieu.

– Depuis qu’il a fait ses premiers pas, c’est une nouvelle étape de son développement qui commence, c’est magnifique ! ajoute Mamie de la Montagne. Donc, petit Louis devrait bientôt se promener dans cette maison sans se blesser.

– Ni casser quelque chose, poursuit Papy.

– C’est cela, répond Rosalie. Ce matin, Mamie et moi, nous pouvons commencer par mettre hors de sa portée tous les objets dangereux pour lui, et les choses auxquelles nous tenons Jean et moi, et celles qui sont fragiles.

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– OK, dit Jean ravi, et nous avec papa, nous parlons de poser les barrières au niveau des escaliers, en haut et en bas.

La petite famille se retrouve au moment du déjeuner après avoir bien travaillé. La discussion tourne toujours autour du même thème :

Comment protéger bébé des dangers de la maison ?

– OK, pour les objets fragiles et importants, ils sont hors de la portée de Louis, s’exclame Rosalie. Je propose cet après-midi, le repérage de tous les produits toxiques. Qu’en pensez-vous ? Soit on s’en sépare parce que l’on ne s’en sert jamais, soit on les range ailleurs.

– Oui, tu as raison, répond Jean. Je pense à tous nos placards bas et les étagères comme celles de la salle de bain, sous l’évier dans la cuisine, le débarras. Le mieux est de faire une exploration de chaque pièce où ira petit Louis.

– En tant que produits toxiques, il y a aussi la pharmacie, ajoute Mamie.

– Papy répond : « Jean a acheté une armoire à pharmacie qui s’accroche en hauteur et ferme à clé. Nous allons l’installer aujourd’hui.

– Que de précautions à prendre ! Savez-vous, qu’un quart des accidents domestiques ont lieu dans la cuisine, poursuit-il. Entre les brûlures, les coupures, les intoxications et j’en passe.

Produit dangereux

– Je pense aussi à votre garage, c’est actuellement un endroit dangereux pour le petit. Entre les outils, les produits pour le jardin, la voiture etc…

– Tu as raison papa, dit Jean, y’a du boulot : organiser tout ce rangement en hauteur et fermer à clé. Louis ne doit pas avoir accès aux poubelles non plus, on pourrait changer les portes basses.

– Ah ! dit Mamie, je vois que vous avez déjà couvert toutes les prises de courant à la portée du petit, avec des cache-prises de sécurité.

– Oui, répond Rosalie, le danger électricité est ainsi écarté.

– Attention, il peut exister d’autres sources de danger avec l’électricité, continue Mamie de la montagne, par exemple : les appareils électriques à sa portée dans la salle de bain, les rallonges électriques branchées et les guirlandes électriques…

Prises électriques

Des parents attentifs aux yeux de lynx

– Je pense n’avoir jamais de ma vie, scruté le sol autant que ces jours-ci, le carrelage, le parquet, la moquette, tout y passe ! explique Rosalie. Je crains que Louis ne trouve un de ces petits objets à mettre dans sa bouche, qui sont dangereux à avaler, comme des cacahuètes, des pièces de monnaie, des bonbons, des perles …. Je reste à la chasse de toutes ces petites choses, et je vous le dis je vais bientôt avoir des yeux de lynx et aujourd’hui, notre aspirateur est mon ami !

– C’est sûr, dit Papy un enfant porte vraiment tout à sa bouche, nous devons rester vigilants et enlever tout ce qu’il pourrait attraper.

– Tu as raison, ajoute Mamie, restons attentifs, même à quelque chose qui pourrait le faire trébucher. Le risque principal chez les tous-petits est la chute, d’ailleurs, c’est la cause principale d’accidents. Tout ce qui est à sa hauteur, peut lui permettre de grimper et juste après de tomber. Et tout risque ne se trouve pas forcément qu’au niveau du sol ! Je pense aussi à hauteur de ses yeux. Par exemple, lorsque vous cuisinez, en tournant les poignées des casseroles, il ne pourra pas les atteindre et renverser leur contenu brûlant sur lui.

– A la belle saison les portes sont souvent ouvertes, un enfant a vite fait de s’échapper. Moi, quand vous étiez petits, dit Papy de la montagne à Jean, je redoutais les points d’eau, même peu profonds. Penser et anticiper pour mieux protéger le petit, c’est en effet une surveillance de tous les instants quand il est là . Ceci dit, il ne s’agit pas de le surprotéger quand les situations ne présentent pas de danger, vous pourriez alors lui transmettre vos propres peurs.

– Merci les parents de nous avoir aidé pour ce travail important, termine Jean. Il nous reste maintenant à aménager cette maison avec des mini- tables, des mini-chaises et de nouveaux jouets intéressants pour Louis.

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